J'ai oublié

Monsieur le Président, Monsieur le Président, membres du Congrès des États-Unis. Je viens dans cette maison du peuple pour vous parler, ainsi qu'à tous les Américains, certains que nous sommes à une heure déterminante.

A l'autre bout du monde, nous sommes engagés dans une grande lutte dans les cieux et sur les mers et les sables. Nous savons pourquoi nous sommes là. Nous sommes des Américains ? partie de quelque chose de plus grand que nous-mêmes.

Pendant deux siècles, nous avons fait le dur labeur de la liberté. Et ce soir, nous menons le monde à affronter une menace à la décence et à l'humanité.

Ce qui est en jeu, c'est plus qu'un petit pays, c'est une grande idée ? un nouvel ordre mondial, où diverses nations sont rassemblées dans une cause commune pour réaliser les aspirations universelles de l'humanité : la paix et la sécurité, la liberté et la primauté du droit . Tel est un monde digne de notre combat et digne de l'avenir de nos enfants.

La communauté des nations s'est résolument rassemblée pour condamner et repousser les agressions anarchiques. L'invasion non provoquée de Saddam Hussein - son viol impitoyable et systématique d'un voisin pacifique - a violé tout ce qui est cher à la communauté des nations. Le monde a dit que cette agression ne tiendrait pas, et elle ne tiendra pas.

Ensemble, nous avons résisté au piège de l'apaisement, du cynisme et de l'isolement qui donne la tentation aux tyrans. Le monde a répondu à l'invasion de Saddam par 12 résolutions des Nations Unies, en commençant par une demande de retrait immédiat et inconditionnel de l'Irak, et soutenu par les forces de 28 pays des six continents. À quelques exceptions près, le monde est désormais uni.

La fin de la guerre froide a été une victoire pour toute l'humanité. Il y a un an et demi, en Allemagne, j'ai dit que notre objectif était une Europe entière et libre. Ce soir, l'Allemagne est unie. L'Europe est devenue entière et libre, et le leadership américain a contribué à rendre cela possible.